Germaine
Germaine est fille de la campagne et de la forêt, petite fille de bûcherons.
Ma relation avec Germaine a commencé bien avant que ma femme en tombe
amoureuse. J’ai connu les Parents de Germaine plus tard quand ma femme
qui me les a présentés. Germaine ne laisse pas indifférent, dans la
région de Reims à Epernay tout le monde connaît Germaine.
La
première fois que je suis allé au village de Germaine, je n’étais qu’un
gamin, un petit scout qui allait camper dans la forêt près de la ferme
des bœufs. Je me souviens de notre chef Francois qui nous enseignait à
vivre auprès de la nature, des jeux d’approche dans la nuit noire et
humide de la forêt. De ces petits matins givrés où l’on allait en short
se laver dans l’abreuvoir de la ferme des bœufs. On était toujours bien
accueillis par Bernard et Isabelle Verdonck. Bernard grand et costaud
comme un ours avait la voix grave de Philippe Noiret. À la ferme des
bœufs, il n’y avait plus de vaches mais quelques moutons et un élevage
de cochons.
Ce
n’est que des années plus tard et avant que je fasse sa connaissance
que ma femme est devenue institutrice au village de Germaine. Sa
première classe pour ses vingt ans, ce fut une classe unique où elle
accueillait les petits et les grands, les enfants de Germaine et ceux de
Bernard et Isabelle. Je crois que ce n’est que peu avant que l’on se
marie que Lo, m’a révélée qu’elle avait aimée et vécu dans le village de
Germaine. Elle m’avait dit j’ai une deux familles là-bas, c’est la
famille Verdonck à ferme des bœufs et la famille des Parents de
Germaine. Une Belle, coïncidence, mais ici en province le monde est
petit.
On y est allé ensemble, main dans la main, la ferme des bœufs était devenue ferme auberge. Lo m’a montré que je ne connaissais pas tout de Germaine. Elle m’a fait découvrir et visiter le musée des bûcherons, dans la rue derrière à côté du vieux lavoir, la mairie-école ou elle logeait et faisait classe. Tout près, la ferme des Parents de Germaine n’avait pas changé, les trois autres filles d'Albert et Suzanne Parents s’appelaient : Rosa, Marguerite et Lola. Albert qui venait de les traire et nous a proposé un bon verre de leur lait encore tout chaud et crémeux.
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